Il y a dix jours, le père de l’intelligence artificielle, Geoffrey Hinton s’exprimait pour la première fois pour faire part de ses inquiétudes quant à sa création révolutionnaire. À 75 ans, ses recherches ont constitué la base d’un système qui a donné naissance à de nombreux projets, entre autres figurant le désormais célèbre ChatGPT. Il compare les possibilités limitées envisagées il y a seulement 5 ans, par rapport à ce que nous envisageons largement aujourd’hui.
« Les futures versions de cette technologie pourraient être un risque pour l’humanité »
Le professeur s’inquiète des outils de création de photos et de vidéos, qui seront détournés à un point tel que l’Humain sera incapable de distinguer le vrai du faux, le réel de la manipulation.
Mais l’intelligence artificielle implique aussi une évolution rapide des capacités des machines, ce qui pourrait remettre en cause leur contrôle s’il venait à être détourné.
Ces considérations nous amènent à nous pencher sur la responsabilité pénale qu’implique une utilisation médicale d’un robot alimenté par une intelligence artificielle. Maître Mario-Pierre STASI reviendra, lors de son intervention, en profondeur sur une affaire impliquant un robot chirurgical commandé à distance et ayant entraîné le décès d’un patient.
Nous discuterons de la responsabilité du fabriquant, du chirurgien et de l’hôpital.
