3 questions à l’Association Nationale des Industries Alimentaires 

09/10/2020
Dans le cadre des Assises Juridiques de l'Alimentation et des Filières Agroalimentaires, nous vous présentons l'ANIA, partenaire de la journée

Pouvez-vous vous présenter ? Pourquoi êtes-vous incontournable dans le secteur de l’alimentation ?

L’Association Nationale des Industries Alimentaires (ANIA) rassemble 32 syndicats métiers et 15 associations régionales, représentatifs des 17 723 entreprises alimentaires de France. L'agroalimentaire est le premier secteur économique français avec un chiffre d'affaires de 180 milliards d'euros et le premier employeur industriel avec 427 594 salariés. L’ANIA est l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, des administrations et des médias sur les sujets liés à l’alimentation. 

Pourquoi un partenariat avec nos Assises Juridiques de l’alimentation et des filières agroalimentaires vous a semblé intéressant ?

Chaque année, les négociations commerciales annuelles entre les entreprises de l’alimentation et la grande distribution génèrent de très fortes tensions. Au sein de l’ANIA, Valérie Weil-Lancry, Directrice Juridique en charge des relations commerciales a pour mission de traiter tous les sujets en lien avec les relations commerciales, notamment au travers des travaux et échanges avec la Commission Industrie - Commerce, le Groupe de travail juridique et le Groupe de travail logistique, en lien avec les autres instances de l’ANIA. L’objectif est d’assurer la défense des intérêts des entreprises alimentaires. Valérie Weil-Lancry est également membre de la Commission d’examen des pratiques commerciales.

L’ANIA a participé activement aux Etats Généraux de l’alimentation et a soutenu la loi EGAlim qui avait pour objectif de recréer de la valeur au sein de la filière alimentaire. Deux ans après la publication de la loi, il était important pour l’ANIA de faire le point avec les parties prenantes/ acteurs majeurs dans le cadre des Assises Juridiques de l’alimentation et des filières agroalimentaires.

Quel bilan pouvez-vous faire de la loi EGAlim deux ans après sa promulgation ?

La loi EGAlim était la bonne réponse aux difficultés que connait la filière agroalimentaire. Certaines filières montrent qu’une amélioration des conditions négociations est possible. Toutefois, les négociations 2020 ont montré que la loi EGAlim n’avait pas encore remplie tous ses objectifs. Elles se sont encore soldées par de la déflation (source : Cabinet du Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation).

Il faut mettre en œuvre les dispositions permettant une juste rémunération de chacun des maillons de la chaîne alimentaire. Tout d’abord, faire appliquer la lettre et l’esprit de la loi pour recréer de la valeur pour l’alimentation. Ensuite, il faudra certainement aller plus loin afin que les fournisseurs bénéficient de conditions de négociation favorables, pour que chaque maillon de la filière alimentaire puisse être créateur de valeur au profit d’une alimentation toujours plus saine, plus sûre et plus durable pour le consommateur.  
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